La méditation de pleine conscience
La
méditation
thérapeutique
de
pleine
conscience
consiste
à
«
prêter
attention
».
Le
seul
moyen
de
prêter
attention,
c’est
à
travers
nos
sens,
tous
nos
sens,
y
compris
l’esprit.
La
pleine conscience
est
une
façon
de
nous
lier
avec
notre
expérience
immédiate.
La
pleine
conscience est
une
disposition
qui
nous
est
naturelle.
Nous pouvons développer, renforcer cet état naturel par un entraînement qui consiste à porter attention au présent de notre vie afin de ne pas vivre exclusivement dans le mental qui nous enferme très souvent dans le passé ou le futur.
Pour développer cette attention au présent, il convient tout simplement de s’ouvrir à tout ce que nous disent nos sens dans l’instant présent (notre respiration, les sensations de notre corps, ce que l’on fait, ce que l’on voit, ce que l’on touche, ce que l’on entend,
ce que l’on mange, ce que l’on sent, etc.), tout en apprenant à prendre du recul avec nos pensées. Cet entraînement
va engendrer une plus grande bienveillance à l’égard de nous-même et à l’égard des autres. Il s’agit là d’une application de la méditation en psychothérapie.
De très nombreuses études, publiées depuis vingt ans, montrent que la pratique méditative, même sur une courte durée, a des effets bénéfiques sur la prévention et la guérison de certaines maladies. Ainsi, il est établi que la méditation de pleine conscience dite
Mindfulness a un effet réel en matière de :
- Réduction du stress
- Diminution de l’anxiété
- Amoindrissement de la tendance à la colère
- Développement des émotions positives et du bien-être
- Amélioration du sommeil
- Renforcement du système immunitaire
- Diminution de la tension artérielle
Plusieurs études démontrent que certaines zones du cerveau sont modifiées physiquement sous l’effet de la pratique de la méditation. Ces études ont établi que le cerveau modifie les réseaux neuronaux des personnes expérimentées. Cette modification, appelée plasticité neuronale ou plasticité cérébrale, est un terme qui décrit les mécanismes par lesquels le cerveau est capable de se modifier par des apprentissages.
Les études sur la méditation confirment que l’on peut changer nos habitudes automatiques dysfonctionnelles, changer les réseaux neuronaux qui les entretiennent, et créer ainsi de nouvelles façons de percevoir les choses.